Faire ses propres plants pour son potager

Pour le prix d’un plant en jardinerie, vous pouvez opter pour l’achat d’un sachet de graines et faire vos propres semis. C’est généralement en février, mars et avril que l’on commence à faire ses semis dans des petits pots. Ensuite c’est en avril ou mai que l’on peut planter ou semer dans le potager, mais bien sûr, cela dépend aussi de ce que vous voulez semer ou planter.
Comment s’y prendre, suivez le guide ! 

Sommaire

Pourquoi faire ses propres semis ?

Faire ses propres semis est encore plus gratifiant sur le plan personnel dès lors qu’on voit apparaître les premiers fruits des efforts fournis. C’est la première raison à retenir.
Bien sûr, les jardineries vous facilitent la tâche en vendant directement des semis, mais faire ses propres semis reste intéressant.
Les semis à l’intérieur ou sous serre demandent du travail et de la patience, une chose est certaine, c’est toujours plus économique. Cela explique ainsi une autre raison de faire ses semis soi-même.
Au tout début, il faut investir un peu pour avoir l’équipement et les accessoires de base qui sont utiles à la germination. Par la suite, vous pourrez alors faire des économies avec vos propres plants annuels.

Si vous êtes jardinier amateur, vous prendrez du plaisir à faire cela, juste un peu de patience et de temps sont nécessaires.

Faire des semis ou semer directement en terre ?

Le choix dépend de ce que vous voulez faire pousser. Le semis en pleine terre au potager est généralement recommandé pour les grosses graines, pour les bulbes et pour les légumes dont on consomme la racine (carottes, panais, …).

Certaines variétés de légumes : carotte, laitue, chou, panais, radis, salsifi ou encore le navet, supportent mal l’opération de repiquage. Mieux vaut alors les semer directement en terre.

Le semis direct ne convient pas pour les graines qui ont besoin de beaucoup de chaleur pour germer et pour les plantes très lentes à pousser.
Les semer en intérieur ou sous serre vous permet de mieux contrôler les conditions de croissance. Par ailleurs, les gastéropodes s’attaquent moins aux plants vigoureux et d’une certaine taille, aussi, c’est un avantage face aux petites pousses, d’où l’intérêt de suivre ses plants de près et de pouvoir les contrôler avant la mise en terre.

Quel contenant choisir pour faire des semis ?

Pour les contenants pour les semis, le commerce propose plusieurs alternatives. On trouve des caissettes de pastilles de tourbe qui sont très bien pour cette mission et pour les petites graines. On trouve aussi des pots de plantation biodégradables.
Ces pots sont parfaits pour les semences plus grosses comme les citrouilles ou les plants aux racines fragiles : concombres, puisqu’on peut les planter dans le sol avec le semis.

On critique les godets biodégradables car ils ont la réputation de pomper l’eau au détriment des semis, mais rien ne vous empêche alors d’utiliser par exemple des boîtes à oeufs en plastique ou en carton qui conviendront également très bien pour faire vos semis. De même vous pouvez récupérer aussi les pots de yaourts.

A noter

Pour semer des grosses graines (haricots, petits pois, cardons, potimarrons, fèves, concombres, cornichons, courges, melons), mieux vaut semer dans des contenants individuels, cela évite ensuite de devoir rempoter.

Comment semer ?

  • Humidifier généreusement mais avec délicatesse la terre avec un vaporisateur.
  • Pour le semis en godets, enfoncez doucement vos graines avec le doigt, à l’aide d’un plantoir ou d’une petite cuillère.
  • Recouvrez les graines d’environ 5 mm de terreau. La profondeur est généralement indiquée sur l’emballage mais l’idéal est 3 fois la dimension de la graine.
  • N’oubliez pas d’identifier les semis avec des petits bâtons de bois.
  • Placez enfin les semis à germer dans un endroit tempéré et lumineux.